Plus d’une trentaine de personnes se sont réunis ce vendredi 16 décembre à 18h pour l’inauguration des équipements du Laboratoire d’Anatomie de l’université de Bourgogne par Françoise Tenenbaum et Danielle Juban, (vice-présidentes de Dijon-Métropole), par Philippe Perrot, Sophie Morlaix et Alexandre Fournier (vice-présidents de l’uB), Pr Marc Maynadié (doyen de l’UFR des Sciences de Santé) et Nicolas Cheynel (directeur du laboratoire d’anatomie de l’UFR des Sciences de Santé).

Ce laboratoire est en train d’avoir un nouvel essor et c’est pour fêter ça que l’on est réuni ce soir. Ce succès est dû à la ténacité et la force de conviction de Nicolas Cheynel, mais également au soutien de l’université de Bourgogne, de Dijon Métropole et de la Région Bourgogne-Franche-Comté

Pr Marc Maynadié, doyen de l’UFR des Sciences de Santé

De nouveaux équipements financés par Dijon Métropole, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’université de Bourgogne et à un consortium de chirurgiens du CHU Dijon-Bourgogne dans le cadre du projet « Du corps au pixel »

Suite au discours inaugural, le responsable du laboratoire et professeur d’anatomie Nicolas Cheynel expose le projet « Du corps au pixel » pour l’optimisation et la numérisation des équipements favorisant l’enseignement de l’anatomie et la simulation chirurgicale. Une présentation du laboratoire mettant en lumière l’innovation, les acteurs et partenaires du laboratoire.

Les financements de Dijon Métropole, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de l’université de Bourgogne et d’un consortium de chirurgiens du CHU Dijon-Bourgogne (chirurgie cardiaque, chirurgie digestive et générale) permettent au laboratoire d’avoir de nombreux équipements très performants : du matériel de cœlioscopie, un échographe, des microscopes opératoires et bientôt une radiographie per-opératoire. L’acquisition des casques en réalité virtuelle mixte, d’une imprimante 3D et la technologie P4P® « Pulse for Practice » de SimLife qui permet de faire circuler un succédané de sang dans les vaisseaux d’un corps, issu du don du corps à la science, et de simuler les mouvements respiratoires. Cette acquisition technologique permet de plonger dans une simulation hyperréaliste en se rapprochant des conditions opératoires de la chirurgie. Une nouvelle table d’anatomie numérique est installée avec des écrans géants permettant de privilégier les dissections anatomiques digitales dès que possible. L’innovation de cette table Anatomage® de dissection virtuelle permet l’exploration et l’apprentissage avec beaucoup de réalisme : ce dispositif est, à ce jour, le meilleur système au monde de visualisation du corps humain en 3D segmentée.

Un dispositif vidéo et de mixage a été financé pour permettre un enregistrement et une retransmission de haute qualité des enseignements, des dissections réelles et numériques, en direct ou en rediffusion. Grâce aux réseaux, des séquences vidéo montées peuvent alimenter les cours des étudiants de l’université et va permettre d’organiser des ateliers et séminaires professionnels. Elles peuvent également être exportées au profit d’autres universités partenaires, par exemple, du Togo ou du Benin.

Le centre du don du corps a également bénéficié de l’aide de l’université, notamment par le changement des chambres froides pour respecter les nouvelles réglementations nécessitant également de revoir tous les statuts et toutes les procédures.

Nous avons une législation sévère sur l’organisation de ces dons. A Dijon, nous sommes à cheval sur l’éthique et la déontologie : que ce soit vis-à-vis des familles, du respect des corps et également sur la propreté et l’asepsie du bloc opératoire

Pr Nicolas Cheynel, responsable du laboratoire et professeur d’anatomie

Les acteurs et partenaires du laboratoire au service de la santé et de l’enseignement de l’anatomie et la simulation chirurgicale.

Les enseignants et étudiants sont les premiers à bénéficier des nouveaux équipements. Cela permet également de créer un lien entre le laboratoire et le monde médical et paramédical (médecins, odontologues, maïeuticiens kinés, infirmières et autres professionnels de santé) pour créer une « école de la chirurgie » comme dans les grandes villes entre l’université, le CHU et le CGFL. Un partenariat attractif pour les internes dans le choix de leur affectation et pour les entreprises dans la vulgarisation du savoir.  Le pôle numérique et recherche est partenaire du laboratoire avec un projet de numérisation du musée à intégrer dans un metavers. Les linguistes aideront pour la reconnaissance vocale des termes anatomiques pour les congrès. L’IUT et l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie se rapproche du laboratoire sur un projet inter-étudiants autour de la biomécanique de la main. Les écoles Eseo et Cesi sont également bénéficiaires d’enseignement toutes les deux semaines par la vulgarisation médicale. Un lien se créé avec d’autres universités francophones africaines par la diffusion de cours, avec la société savante (société d’ORL, société cardiovasculaire, collège des anatomistes) pour des workshops. Le laboratoire travaille également avec des entreprises locales dans la high-tech tel que Santenov, Da Viking Code, 3Deus Dynamics ou encore avec BFCare, On Health, Orange, la BPI France. Le but est d’augmenter l’attractivité de notre région dans la santé en développant par exemple un logiciel d’anatomie en réalité virtuelle permettant d’envisager de nombreuses applications dans le domaine de l’enseignement mais aussi dans la diffusion de techniques opératoires.

Plus d’informations sur le département du laboratoire d’anatomie.

extrait:

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Plus d’une trentaine de personnes se sont réunis ce vendredi 16 décembre à 18h pour l’inauguration des équipements du Laboratoire d’Anatomie de l’université de Bourgogne par Françoise Tenenbaum et Danielle Juban, (vice-présidentes de Dijon-Métropole), par Philippe Perrot, Sophie Morlaix et Alexandre Fournier (vice-présidents de l’uB), Pr Marc Maynadié (doyen de l’UFR des Sciences de Santé) et Nicolas Cheynel (directeur du laboratoire d’anatomie de l’UFR des Sciences de Santé).

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De nouveaux équipements financés par Dijon Métropole, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l’université de Bourgogne et à un consortium de chirurgiens du CHU Dijon-Bourgogne dans le cadre du projet « Du corps au pixel »

Suite au discours inaugural, le responsable du laboratoire et professeur d’anatomie Nicolas Cheynel expose le projet « Du corps au pixel » pour l’optimisation et la numérisation des équipements favorisant l’enseignement de l’anatomie et la simulation chirurgicale. Une présentation du laboratoire mettant en lumière l’innovation, les acteurs et partenaires du laboratoire.

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Les financements de Dijon Métropole, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de l’université de Bourgogne et d’un consortium de chirurgiens du CHU Dijon-Bourgogne (chirurgie cardiaque, chirurgie digestive et générale) permettent au laboratoire d’avoir de nombreux équipements très performants : du matériel de cœlioscopie, un échographe, des microscopes opératoires et bientôt une radiographie per-opératoire. L’acquisition des casques en réalité virtuelle mixte, d’une imprimante 3D et la technologie P4P® « Pulse for Practice » de SimLife qui permet de faire circuler un succédané de sang dans les vaisseaux d’un corps, issu du don du corps à la science, et de simuler les mouvements respiratoires. Cette acquisition technologique permet de plonger dans une simulation hyperréaliste en se rapprochant des conditions opératoires de la chirurgie. Une nouvelle table d’anatomie numérique est installée avec des écrans géants permettant de privilégier les dissections anatomiques digitales dès que possible. L’innovation de cette table Anatomage® de dissection virtuelle permet l’exploration et l’apprentissage avec beaucoup de réalisme : ce dispositif est, à ce jour, le meilleur système au monde de visualisation du corps humain en 3D segmentée.

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Un dispositif vidéo et de mixage a été financé pour permettre un enregistrement et une retransmission de haute qualité des enseignements, des dissections réelles et numériques, en direct ou en rediffusion. Grâce aux réseaux, des séquences vidéo montées peuvent alimenter les cours des étudiants de l’université et va permettre d’organiser des ateliers et séminaires professionnels. Elles peuvent également être exportées au profit d’autres universités partenaires, par exemple, du Togo ou du Benin.

Le centre du don du corps a également bénéficié de l’aide de l’université, notamment par le changement des chambres froides pour respecter les nouvelles réglementations nécessitant également de revoir tous les statuts et toutes les procédures.

[quote style="1" author="Pr Nicolas Cheynel, responsable du laboratoire et professeur d’anatomie"]Nous avons une législation sévère sur l’organisation de ces dons. A Dijon, nous sommes à cheval sur l’éthique et la déontologie : que ce soit vis-à-vis des familles, du respect des corps et également sur la propreté et l’asepsie du bloc opératoire[/quote]

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Les acteurs et partenaires du laboratoire au service de la santé et de l’enseignement de l’anatomie et la simulation chirurgicale.

Les enseignants et étudiants sont les premiers à bénéficier des nouveaux équipements. Cela permet également de créer un lien entre le laboratoire et le monde médical et paramédical (médecins, odontologues, maïeuticiens kinés, infirmières et autres professionnels de santé) pour créer une « école de la chirurgie » comme dans les grandes villes entre l’université, le CHU et le CGFL. Un partenariat attractif pour les internes dans le choix de leur affectation et pour les entreprises dans la vulgarisation du savoir.  Le pôle numérique et recherche est partenaire du laboratoire avec un projet de numérisation du musée à intégrer dans un metavers. Les linguistes aideront pour la reconnaissance vocale des termes anatomiques pour les congrès. L’IUT et l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie se rapproche du laboratoire sur un projet inter-étudiants autour de la biomécanique de la main. Les écoles Eseo et Cesi sont également bénéficiaires d’enseignement toutes les deux semaines par la vulgarisation médicale. Un lien se créé avec d’autres universités francophones africaines par la diffusion de cours, avec la société savante (société d’ORL, société cardiovasculaire, collège des anatomistes) pour des workshops. Le laboratoire travaille également avec des entreprises locales dans la high-tech tel que Santenov, Da Viking Code, 3Deus Dynamics ou encore avec BFCare, On Health, Orange, la BPI France. Le but est d’augmenter l’attractivité de notre région dans la santé en développant par exemple un logiciel d’anatomie en réalité virtuelle permettant d’envisager de nombreuses applications dans le domaine de l’enseignement mais aussi dans la diffusion de techniques opératoires.

Plus d’informations sur le département du laboratoire d’anatomie.