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Deux chercheurs dijonnais récompensés par la Ligue contre le cancer

Le comité de Côte-d’Or de la Ligue contre le cancer a décerné son prix 2024 à deux chercheurs dijonnais, le Pr François Giraudon et le Dr Ronan Quéré. Ensemble, ils se partagent une enveloppe de 40 000 € pour leurs travaux novateurs sur les thérapies ciblées.

Le Pr Giraudon, est un expert reconnu des néoplasies myéloprolifératives, médecin biologiste au CHU de Dijon, il enseigne également l’hématologie à l’UFR Sciences de Santé et collabore depuis 15 ans avec l’UMR 1231 INSERM à l’université de Bourgogne.

Ils s’interrogent sur le rôle de certaines protéines, dans l’apparition et la progression des maladies prolifératives comme les cancers du sang et de la moelle. Son objectif est d’analyser les interactions de ces protéines afin d’identifier des cibles potentielles pour des thérapies, cherchant ainsi à déterminer précisément où intervenir avec un traitement médicamenteux.

Le Dr Quéré, quant à lui, étudie la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), qui touche particulièrement les enfants. Dans le cadre de ses recherches au sein du CTM de Dijon (INSERM), il a identifié de nouvelles thérapies ciblées permettant de mieux lutter contre les LAL pédiatriques.

Pour développer de nouvelles thérapies, il est essentiel de pouvoir travailler sur des tumeurs. Cependant, une fois extraites, ces dernières ne se conservent pas. Pour pallier ce problème, les cellules malades sont transplantées chez des souris afin de créer des modèles d’étude préclinique. Lorsque les souris développent la maladie, différents traitements peuvent être testés : de nouvelles molécules chimiques, des anticorps thérapeutiques ciblant les cellules cancéreuses, ou encore des nanoparticules lipidiques. Ces nanoparticules sont produites en mélangeant divers lipides pour obtenir une émulsion biotechnologique, injectée ensuite dans le sang des souris. Ce procédé permet de cibler et d’éliminer les cellules cancéreuses. Les résultats obtenus déterminent si un passage à l’essai clinique est envisageable.

Ces recherches prometteuses, financées en grande partie par des dons, illustrent l’importance de la mobilisation collective pour faire avancer la lutte contre le cancer.

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Le comité de Côte-d’Or de la Ligue contre le cancer a décerné son prix 2024 à deux chercheurs dijonnais, le Pr François Giraudon et le Dr Ronan Quéré. Ensemble, ils se partagent une enveloppe de 40 000 € pour leurs travaux novateurs sur les thérapies ciblées.

Le Pr Giraudon, est un expert reconnu des néoplasies myéloprolifératives, médecin biologiste au CHU de Dijon, il enseigne également l'hématologie à l’UFR Sciences de Santé et collabore depuis 15 ans avec l'UMR 1231 INSERM à l'université de Bourgogne.

Ils s’interrogent sur le rôle de certaines protéines, dans l’apparition et la progression des maladies prolifératives comme les cancers du sang et de la moelle. Son objectif est d’analyser les interactions de ces protéines afin d’identifier des cibles potentielles pour des thérapies, cherchant ainsi à déterminer précisément où intervenir avec un traitement médicamenteux.

Le Dr Quéré, quant à lui, étudie la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), qui touche particulièrement les enfants. Dans le cadre de ses recherches au sein du CTM de Dijon (INSERM), il a identifié de nouvelles thérapies ciblées permettant de mieux lutter contre les LAL pédiatriques.

Pour développer de nouvelles thérapies, il est essentiel de pouvoir travailler sur des tumeurs. Cependant, une fois extraites, ces dernières ne se conservent pas. Pour pallier ce problème, les cellules malades sont transplantées chez des souris afin de créer des modèles d’étude préclinique. Lorsque les souris développent la maladie, différents traitements peuvent être testés : de nouvelles molécules chimiques, des anticorps thérapeutiques ciblant les cellules cancéreuses, ou encore des nanoparticules lipidiques. Ces nanoparticules sont produites en mélangeant divers lipides pour obtenir une émulsion biotechnologique, injectée ensuite dans le sang des souris. Ce procédé permet de cibler et d’éliminer les cellules cancéreuses. Les résultats obtenus déterminent si un passage à l’essai clinique est envisageable.

Ces recherches prometteuses, financées en grande partie par des dons, illustrent l’importance de la mobilisation collective pour faire avancer la lutte contre le cancer.

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