Lancement du projet de recherche ANR METAPROFIL
Le vendredi 29 novembre, a eu lieu le lancement du projet de recherche, ANR METAPROFIL : Programmation Métabolique de la Fibrillation Atriale, porté par le Professeur Charles Guenancia, cardiologue et PU-PH de Physiologie à l’Université de Bourgogne.
Ce projet vise à explorer, à la fois sur des modèles animaux et en clinique chez l’humain, l’impact du syndrome métabolique sur la survenue de la fibrillation atriale (FA).
De manière accessible au Grand Public, FA est une anomalie du rythme cardiaque très fréquente, qui peut entraîner des complications graves telles que l’accident vasculaire cérébral ischémique. Ces deux pathologies concernent un nombre important de patients qui sont pris en charge en Cardiologie par le Pr. Charles GUENANCIA, et en Neurologie par le service du Pr. Yannick BEJOT.
Notre équipe de recherche PEC2 (Dirigée par la Pr. Catherine VERGELY) pense qu’une dysfonction de l’endothélium (sorte de « couche cellulaire intérieure » des vaisseaux sanguins), pourrait jouer un rôle dans cette maladie.
Une molécule appelée BDNF (facteur neurotrophique issu du cerveau), découverte initialement dans le cerveau, est aussi produite par des cellules du cœur et des vaisseaux. On sait que le BDNF influence le développement et l’évolution de plusieurs pathologies cardiovasculaires, mais on ne sait pas encore s’il joue un rôle dans la FA. Ce projet explore l’idée que le BDNF pourrait être un maillon manquant entre des problèmes métaboliques (comme ceux liés au surpoids ou au diabète) et la FA.
Ce projet utilisera un modèle particulier de souris, développé par le Laboratoire PEC2, qui, à cause d’une alimentation excessive après la naissance, développe des troubles métaboliques et des épisodes spontanés de FA. Les anomalies du trouble du rythme cardiaque des souris ont pu être étudiés grâce à une collaboration avec notre partenaire scientifique, le chercheur CNRS de Montpellier, Jérôme THIREAU, et son équipe INSERM (PhyMedExp, dirigée par le Dr. Alain LACAMPAGNE).
Ainsi, les équipes de recherche dijonnaises et montpelliéraines souhaitent explorer trois grandes pistes :
- Comprendre le rôle du BDNF dans les cellules cardiaques et des vaisseaux, et son lien avec les anomalies cardiaques observées dans la FA
- Tester un traitement potentiel en utilisant des « micro-vésicules » contenant du BDNF, pour voir si elles pourraient « réparer » les anomalies cardiaques
- Établir un lien chez l’humain entre les niveaux de BDNF dans le sang et les caractéristiques métaboliques observées chez les patients atteints de FA
En résumé, ce projet vise à mieux comprendre comment le BDNF influence les maladies cardio-vasculaires et s’il pourrait devenir une cible pour de nouveaux traitements, en particulier dans les cas où des troubles métaboliques aggravent la FA.
- extrait:
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Le vendredi 29 novembre, a eu lieu le lancement du projet de recherche, ANR METAPROFIL : Programmation Métabolique de la Fibrillation Atriale, porté par le Professeur Charles Guenancia, cardiologue et PU-PH de Physiologie à l'Université de Bourgogne.
Ce projet vise à explorer, à la fois sur des modèles animaux et en clinique chez l’humain, l’impact du syndrome métabolique sur la survenue de la fibrillation atriale (FA).
De manière accessible au Grand Public, FA est une anomalie du rythme cardiaque très fréquente, qui peut entraîner des complications graves telles que l’accident vasculaire cérébral ischémique. Ces deux pathologies concernent un nombre important de patients qui sont pris en charge en Cardiologie par le Pr. Charles GUENANCIA, et en Neurologie par le service du Pr. Yannick BEJOT.
Notre équipe de recherche PEC2 (Dirigée par la Pr. Catherine VERGELY) pense qu’une dysfonction de l’endothélium (sorte de "couche cellulaire intérieure" des vaisseaux sanguins), pourrait jouer un rôle dans cette maladie.
Une molécule appelée BDNF (facteur neurotrophique issu du cerveau), découverte initialement dans le cerveau, est aussi produite par des cellules du cœur et des vaisseaux. On sait que le BDNF influence le développement et l’évolution de plusieurs pathologies cardiovasculaires, mais on ne sait pas encore s’il joue un rôle dans la FA. Ce projet explore l’idée que le BDNF pourrait être un maillon manquant entre des problèmes métaboliques (comme ceux liés au surpoids ou au diabète) et la FA.
Ce projet utilisera un modèle particulier de souris, développé par le Laboratoire PEC2, qui, à cause d'une alimentation excessive après la naissance, développe des troubles métaboliques et des épisodes spontanés de FA. Les anomalies du trouble du rythme cardiaque des souris ont pu être étudiés grâce à une collaboration avec notre partenaire scientifique, le chercheur CNRS de Montpellier, Jérôme THIREAU, et son équipe INSERM (PhyMedExp, dirigée par le Dr. Alain LACAMPAGNE).
Ainsi, les équipes de recherche dijonnaises et montpelliéraines souhaitent explorer trois grandes pistes :
- Comprendre le rôle du BDNF dans les cellules cardiaques et des vaisseaux, et son lien avec les anomalies cardiaques observées dans la FA
- Tester un traitement potentiel en utilisant des « micro-vésicules » contenant du BDNF, pour voir si elles pourraient « réparer » les anomalies cardiaques
- Établir un lien chez l’humain entre les niveaux de BDNF dans le sang et les caractéristiques métaboliques observées chez les patients atteints de FA
En résumé, ce projet vise à mieux comprendre comment le BDNF influence les maladies cardio-vasculaires et s’il pourrait devenir une cible pour de nouveaux traitements, en particulier dans les cas où des troubles métaboliques aggravent la FA.